- bordurer
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• 1170; de bord1 ♦ S'étendre le long du bord, occuper le bord de (qqch.). Un fossé borde la route. ⇒ longer. « Des ormeaux qui bordent le chemin » (A. Chénier). Route bordée d'arbres. — Des yeux bordés de khôl. ⇒ souligner .♢ Mar. Border les côtes, les longer. ⇒ caboter.2 ♦ (1271) Garnir d'un bord, d'une bordure. Border un tapis (⇒ bordé) . Border l'encolure d'un biais. Mouchoir bordé de dentelle, veste bordée d'une ganse.3 ♦ Border un lit : replier le bord des draps, des couvertures sous le matelas.♢ Border qqn dans son lit, et absolt border qqn.4 ♦ Border qqn, border une affaire, assigner des limites à son action. ⇒ contrôler. (On dit aussi BORDURER .)5 ♦ Mar. Tendre les écoutes pour raidir (une voile). Une voile bordée plat.6 ♦ Revêtir la membrure de (un navire) de bordages.⊗ CONTR. Déborder. Choquer.bordurer [bɔʀdyʀe] v. tr.ÉTYM. 1801, Mercier, au p. p.; de bordure.❖1 Rare. Garnir d'une bordure.2 Argot. Exclure, renvoyer. ⇒ Vider. — Interdire de séjour.——————borduré, ée p. p. adj.1 Garni d'une bordure.2 Argot. Interdit de séjour (« maintenu sur les bords »).0 (…) sous prétexte qu'un homme comme moi, qu'est borduré, ne peut pas mettre les pieds en France… il en profite !Francis Carco, la Dernière Chance, p. 102.
Encyclopédie Universelle. 2012.